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Álex Pastrana, ingénieur chez Eden et Elite : "J'ai tout laissé"

Mar 28, 2024

Gardez son nom car vous ne cesserez de l’entendre pendant des années. Doté d'une capacité d'analyse inhabituelle et d'une présence plus que solide devant la caméra, Álex Pastrana s'est ouvert un espace inattendu dans un monde qui lui était jusqu'à tout récemment étranger. Eden (Netflix) est la première étape d'un voyage qui vous emmène aussi au cinéma… et à Elite !

Il y a environ cinq ans, Álex Pastrana venait de terminer son Erasmus à Paris et projetait de s'y installer pour travailler comme ingénieur. Que s'est-il passé pour qu'il devienne aujourd'hui l'un des acteurs à la projection la plus excitante ? Car fulgurant est un euphémisme : le film The Boss vient de sortir en salles, aux côtés d'Aitana Sánchez Gijón, et elle tourne la saison 6 d'Elite avec un personnage qui promet un pur conflit et une attraction encore plus pure... Et avant cela, est-ce que va s'aventurer dans l'univers des phénomènes Netflix avec Welcome to Eden, la série multigenre qui aspire à déferler sur les écrans dès le vendredi 6 mai.

Nous avons parlé avec cet acteur né à Caracas – il est arrivé en Espagne alors qu'il n'avait qu'un an, donc on ne retrouve pas d'accent – ​​de ce changement radical et fructueux dans sa vie alors qu'il joue dans son premier reportage pour un magazine comme Esquire. Attention, il nous lit depuis qu'il a 16 ans et ça se voit. Il aborde la pose et les interviews avec un équilibre parfait entre nervosité, enthousiasme et professionnalisme : "La vérité est que je n'ai pas dormi la veille, c'était une chose inconsciente et je suis arrivé très nerveux. Mais je me sentais super à l'aise, c'était une première expérience très cool."

Avez-vous cherché à savoir d'où viennent ces nerfs ? Pour moi, c'est entrer dans un nouveau monde, très grand et très vite. Cela signifie entrer dans un streamer comme Netflix, avec un produit qui, de par ses caractéristiques, peut toucher de nombreuses personnes. C’est donc une très grande opportunité qui donne le vertige.

Et comment vous êtes-vous préparé à vous positionner face à une telle explosion ? Ce n’est pas quelque chose de fortuit, c’est recherché. J'ai passé quatre ans à l'Estudio Corazza, où en même temps que vous suivez une formation d'acteur, vous vous cassez la gueule au niveau de l'industrie : vous faire représenter, chercher des castings... Et en même temps vous voyez les gens qui l'obtient et le type d'exposition auquel il est confronté. Tout cela façonne votre esprit, toujours avec le soutien de vos proches car il est important de savoir d'où l'on vient... et d'essayer de ne pas se tromper. Dans ma promotion, j'étais entouré de très bons acteurs et actrices qui vous inspirent, comme mon ami Pablo Vélez, qui est une machine. Ou Carlos González, le protagoniste de Lost Maricón, merveilleux. Votre parcours m'inspire beaucoup. Et deux ans au-dessus de ma promotion se trouvaient Eric Masip et Sergio Momo, qui est mon collègue d'Eden.

Comment s’est déroulée la route jusqu’à Welcome to Eden ? Tout un voyage. J'étais dans le dernier sprint Corazza, en septembre 2020, et le test est arrivé. Tout était très confidentiel, cela donnait des indices comme savoir plonger était valorisé, un environnement paradisiaque... Je l'ai visualisé comme Outer Banks. Et les réimpressions étaient vraiment cool, ce qui n’arrive pas tous les jours. J'ai enregistré l'auto-tape, ça s'est bien passé… Mais je savais que c'était une phase assez massive, donc je n'ai pas eu beaucoup d'espoir. Au bout d'un mois, arrive la deuxième phase, plus sélective, le ventre se serre... Encore un selftape, encore un mois d'attente, avec l'école déjà finie et ne sachant pas quoi faire... Dernier test ! Quand ils m’ont dit qu’ils feraient un test antigénique avant le casting, j’ai pensé qu’ils étaient sérieux (rires). Là vous découvrez qu'il ne reste plus que deux acteurs par personnage, que vous avez passé le filtre international Netflix... Ouf ! Et finalement, après encore un mois, le oui est venu.

Ce premier grand « oui » doit être très fort. J'étais une âme perdue attendant cette réponse, j'étais comme un zombie. Et quand on le reçoit, c'est un mélange de bonheur absolu, de peur au cas où le projet change... Mais dès que les répétitions ont commencé, c'était très, très cool.